- flageolant
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• 1833; de flageoler♦ Qui flageole; dont les jambes flageolent. ⇒ chancelant. Le « bruit de pas flageolants qui le suivaient » (Colette).Synonymes :- titubantContraires :- ferme- solide- stableflageolant, anteadj. Qui flageole; dont les jambes flageolent.⇒FLAGEOLANT, ANTE, part. prés. et adj.I.— Part. prés. de flageoler.II.— AdjectifA.— [En parlant des membres inférieurs d'une pers. ou d'un animal] Qui tremble, se dérobe (de fatigue ou sous le coup d'une émotion). Jambes flageolantes. Des jeunes aux mollets flageolants, aux longs cheveux (JAMMES, Mém., 1922, p. 188).B.— [En parlant d'un animal, d'une pers.] Dont les jambes tremblent, se dérobent; qui chancèle. Il se leva pour constater qu'il était las et flageollant d'une manière fort anormale — cette crampe du mollet droit, en particulier, ce n'était pas le foie, non certes (DUHAMEL, Passion J. Pasquier, 1945, p. 217).— Au fig. [En parlant de chose concr. ou abstr.] Qui vacille, qui devient faible. Un falot projette sur l'eau son aigrette flageolante (TAINE, Voy. Ital., t. 2, 1866, p. 263). Son énergie flageolante la livre-t-elle à son ennemi? (PERGAUD, De Goupil, 1910, p. 81).Prononc. et Orth. :[
], fém. [-
]. Forme flageollant (DUHAMEL, loc. cit.). Fréq. abs. littér.:19. Bbg. QUEM. DDL t. 4.
flageolant, ante [flaʒɔlɑ̃, ɑ̃t] adj.ÉTYM. 1833, G. Sand, Lélia, « pas flageolant »; p. prés. de flageoler.❖♦ Qui flageole; dont les jambes flageolent. ⇒ Chancelant, vacillant. || Il était tout flageolant. — Jambes flageolantes. — Par ext. || Démarche flageolante.1 Alain se hâtait pour échapper au verbiage, au bruit de pas flageolants qui le suivaient.Colette, la Chatte, p. 176.2 Elle ploya les épaules, sans répondre. Il l'obligea à se redresser, et la mena, flageolante, jusqu'à l'entrée de sa chambre.Martin du Gard, les Thibault, t. VII, p. 304.3 Je venais de comprendre pourquoi le duc de Guermantes, dont j'avais admiré, en le regardant assis sur une chaise, combien il avait peu vieilli bien qu'il eût tellement plus d'années que moi au-dessous de lui, dès qu'il s'était levé et avait voulu se tenir debout, avait vacillé sur des jambes flageolantes comme celles de ces vieux archevêques sur lesquels il n'y a de solide que leur croix métallique et vers lesquels s'empressent des jeunes séminaristes gaillards (…)Proust, le Temps retrouvé, Pl., t. III, p. 1 047.❖CONTR. Solide, stable.
Encyclopédie Universelle. 2012.